mardi 18 septembre 2012

S’inspirer des animaux pour mediter : etendre ses oreilles jusqu’a l’infini

Par Jeshua (Sananda, via Anne Givaudan et Daniel Meurois )

“Les animaux vous guident, je vous l'ai dit, en vous obligeant à cultiver en vous, davantage encore, certaines qualités et sensibilités... Cependant, vous vous devez également de les guider. C'est au contact de votre lumière que leur conscience peut croître heure après heure. A chaque fois que votre être, petitement incarné, pauvrement aimant, ne leur propose que de l'ombre ou un amour factice, mécanique, c'est le motif d'une raideur que vous imprimez en leur âme, c'est aussi un voile que vous tirez entre eux et vous, entre le Soleil et eux, entre le Soleil et vous.(…)

L'ensemble du peuple animal avance aujourd'hui à plus grands pas que la globalité du peuple humain. Il intègre mieux, par sa simplicité et sa disponibilité, les tensions de tous ordres auxquelles il est soumis. Cela ne signifie pas qu'il souffre moins mais qu'il en retient plus aisément les leçons. Les êtres les plus éveillés de ce règne vivent depuis longtemps déjà en possession du libre-arbitre ; ce sont leurs guides, leurs kristos. Avez-vous jamais observé des réunions d'animaux ? Elles ne sont pas toutes motivées par le jeu ou la nourriture mais par une communication fine dans des domaines qui vous surprendraient. Ainsi les hommes sont-ils souvent l'objet de leurs préoccupations et le centre de données qu'ils font se déplacer vers tous les horizons.

image Si votre cœur vous aide, vous verrez de plus en plus en eux des observateurs attentifs de vos propres actes, des pensées qui les motivent mais aussi et surtout du monde que vous êtes en train de façonner.

(cliquer sur l’image pour admirer cette magnifique vache attentive au passage du promeneur …ou du colibri)


(…) Avez-vous jamais remarqué l'attitude de ce chien à qui vous ouvrez la porte chaque matin et qui ne fait qu'aventurer son museau à l'extérieur de votre demeure ? Vous prenez cette habitude pour de l'hésitation mais il n'en est rien... En quelques secondes par la quantité et la qualité du prâna qu'il absorbe, il a recueilli une foule énorme d'informations, non seulement sur son entourage immédiat, mais aussi sur le monde, la respiration de la Nature et celle des hommes. Son quotidien, à lui, n'est pas rempli d'informations mais il est tout entier formation, il l'inclut sans duperie dans la réalité universelle dont il reste ainsi une cellule à part entière.

Non, mes amis... ! Je ne vous propose pas de lever le nez devant l'entrebâillement de votre porte chaque matin mais je vous suggère un acte analogue plus adapté à l'antenne que vous êtes. Je vous suggère de vous asseoir à même le sol, à chaque réveil, où que vous soyez, de fermer vos paupières et d'étendre vos oreilles jusqu'à l'infini.

L'infini n'est pas autour de vous ; les vibrations ronflantes du métro ou la cloche de l'église voisine ne s'y manifestent pas. Tout cela c'est votre "fini", ses prolongements s'étendent peut-être sur des milliers de kilomètres autour de votre planète mais guère plus. L'infini vers lequel je vous demande de tendre l'oreille à chaque réveil est intérieur, il va s'exprimer dans le silence que vous allez y révéler.

Faites de ce court instant un instant sacré, secret, où tout se crée, pendant lequel ce que vous croyez être votre vie, se met de lui-même entre parenthèses. Vous entendrez tout d'abord une espèce de bourdonnement ou de sifflement de plus en plus aigu. Ne vous y arrêtez pas, ce n'est pas vraiment vers son centre que votre attention doit se porter car il résulte seulement du courant d'énergie vitale qui circule à travers vous. Vous devez aller au-delà, jusqu'à l'essence qui se cache derrière lui. Ce sera alors comme si un point blanc se manifestait au creux de votre poitrine, un point de lumière immaculée, tout petit d'abord puis qui va ressembler à une porte... et cette porte, mes amis, vous l'ouvrirez... elle ne demandera d'ailleurs qu'à être poussée parce que derrière elle attend votre propre joyau, celui de votre Paix et des réponses à vos questions.

En vérité, c'est face à vous-même que vous vous trouverez. Peut-être cette présence immaculée prendra-t-elle les traits de vos frères le Christ ou le Bouddha, mais quoi de plus logique... vous êtes en eux et ils sont en vous, ils sont vos interprètes, je vous l'affirme à nouveau ! Dès l'instant où vous aurez franchi votre porte, formulez une question, toute simple, précise, claire... la réponse vous en viendra paisiblement, peut-être pas par des mots, mais par une sensation spontanée, une image, une conviction inébranlable.

Une telle démarche s'apprend. Bien sûr, il y faut un peu de persévérance, mais guère plus.”

Par l’Esprit du Soleil
Anne Givaudan et Daniel Meurois

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