Je crois que je ne pouvais trouver mieux qu’une visite à la Boutique Sephora comme parfait exemple que l'on peut refuser d'accepter ce qui nous encombre. Jugez-en plutôt.
J’entre donc dans le magasin de maquillage dans le but de renouveler mon crayon. Une fois arrivée à la caisse, le vendeur commence par se saisir d’un sac afin d’y insérer ce petit bout de bois de 15 cm.
Je refuse le sac.
Bienveillant, le vendeur me propose alors de remplir une carte de fidélité. “C’est gratuit'”, m’assure-t-il tout en faisant le geste de prendre une carte de son tiroir.
Je refuse la carte de fidélité.
Toujours aussi souriant, le jeune vendeur joint à mon crayon, qui gît de fait tout seul sur le comptoir, deux papiers volants : l’un étant une invitation à une soirée de présentation de nouveaux produits la semaine suivante, l'autre ma proposant une réduction sur le deuxième produit de bain acheté. Sachant que je n’utiliserai ni l’un ni de l’autre,
Je refuse ces deux papiers.
Qu’à cela ne tienne, magnanime, le vendeur lance, dans une dernière salve : “je vous donne quand même un échantillon gratuit”. Il attrape un petit flacon de parfum… qui, je sais, si je le laisse faire, va traîner au fond d’un tiroir jusqu’à ce que je me décide à le jeter dans trois ans.
Je refuse l’échantillon.
Puis je pris le chemin de la sortie, le crayon dans mon sac, plutôt contente d’avoir dit non à ce genre de démarche mercantile et offensive… et même d’avoir pris conscience que je pouvais tout à fait refuser ce qui m’embarrassait. Car oui, plus que d’accepter, il s'agit ici de laisser faire ou de ne pas laisser faire, et de se départir d’un bien mauvaise habitude.
Un prochain clin d’œil sera : je nettoie la planète, les fleuves, rivières et canaux, etc. de nos déchets plastiques (cela participe aussi à cela, refuser les sacs : Une baleine retrouvée morte avec 20 kilos de plastique dans l'estomac, Notre-planete.info).
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