‘La maladie, comme nous pouvons le voir, naît sur bien des plans
et à bien des époques de notre vie ou de nos vies. Un point reste
pourtant essentiel, c’est le pardon. Le véritable pardon, pas l’excuse.
Il est de faux pardons comme de toutes les autres contrefaçons de
notre vie. Il est des excuses qui ressemblent au pardon mais qui n’en
sont pas. Pardonner, ce n’est pas excuser, c’est réellement se mettre
à la place de l’autre et comprendre qu’il n’aurait pu faire autrement,
c’est prendre de l’altitude et ne plus en vouloir, non par condescendance mais parce qu’on a compris. Parce qu’on a compris que l’autre
c’est aussi un peu nous et que ce qu’il nous a fait vivre, c’est aussi
nous qui le demandions, que l’autre est, tel un miroir, le reflet de nos
insuffisances, de nos besoins, et qu’il est l’instrument de ce que
nous devions vivre...”
Extrait Lecture d’auras et soins esseniens (p. 122), Anne Meurois-Givaudan
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire