mercredi 30 juillet 2014

L’autorité, les représentants de … Nous tendons à voir le monde comme si tout le monde était comme nos parents (Sanat Kumara)

Sur l’expression de nos vrais ressentis et sentiments authentiques face à l’abus d’autorité…

Transcrit par Kathryn E. May, le 12 juillet 2014, 3H00, Cleveland, Ohio

(…) A présent, poursuivons nos leçons. Il y a beaucoup de recoins sombres complexes et subtils à balayer lorsque vous passez le balai dans les pièces de la vieille maison que vous laissez derrière vous. Nous nous occupons de nettoyer les résidus de milliers d’années d’enseignements de la cabale qui se sont glissés dans tous les domaines de l’apprentissage, toutes les relations, et toutes nos pensées. Personne n’a échappé au lavage de cerveau incessant qui laisse ses traces même pour l’enquêteur le plus rigoureux. Alors, abordons un autre recoin sombre

L’autorité, les représentants de … 
Regardons comment une vie sous le règne de parents despotiques (même ceux dont le tempérament est le plus affable succombent à ce schéma par moment) crée un sentiment de peur et de terreur de ceux qui semblent avoir plus de pouvoir que vous n’en avez. Nous tendons à voir le monde comme si tout le monde était comme nos parents. C’est ainsi que nous sommes, dans un corps et un cerveau humain. Nous enregistrons les sentiments au cours d’une longue enfance, et puis nous transposons ce modèle de réactions pratiques dans le monde et l’appliquons en vrac.

Vous vous rappelez du message de Michaël d’hier ? Pensez aux canaux neurologiques qu’il a décrits (Reprogrammez votre cerveau pour recevoir la joie (par Mickael)) – ceux qui se sont formés lorsque vous étiez un petit enfant, même avant que vous n’ayez votre mot à dire sur ce que vous alliez croire ou alliez faire dans votre vie. Ma plaisanterie favorite, qui nous faisait toujours rire, était de dire : «Eh bien que pouviez-vous faire, mettre vos couches sous le bras et partir ? » C’est drôle parce que c’est si vrai. Un enfant ne peut pas partir, il n’a aucun pouvoir. Les adultes contrôlent tout dans la vie d’un enfant – où il vit, où il va à l’école, qui vont être ses amis, quand il va se coucher, ce qu’il mange, même s’il va aller à l’université ou pas.

Maintenant que vous êtes des adultes, vous apprenez ce qu’est vraiment la liberté, et comment l’utiliser pour le plus grand bien de tous. Alignons donc ces concepts côte à côte : la liberté, et comment nous nous comportons avec l’autorité, car c’est là que réside le difficile dilemme que toutes les âmes évoluées doivent résoudre avant l’Ascension. Il est crucial, parce que votre sentiment par rapport à ceux qui vous dirigent va déterminer quelles sortes de structures et de systèmes vous allez créer pour vous aider à gérer la vie dans votre nouveau monde.

Pensez à l’histoire de la planète. Les pays dont le gouvernement autoritaire imposait la règle au cours de centaines d’années ont développé un art consommé de toutes sortes de versions de rébellion passive-agressive (pensez par exemple à la Russie, où le gouvernement autoritaire a commencé au milieu du XVème siècle et s’est poursuivi sans interruption jusqu’à ce que Poutine s’éveille à la possibilité d’une glasnost authentique.
Les nations qui ont vécu dans le chaos ont tendance à créer des règles rigides, paranoïdes et des punitions violentes pour la transgression de ces règles. Pensez au Ruanda et à la plupart du Moyen-Orient. Bien sûr, ce sont des généralisations, mais les dynamiques psychopathologiques perdurent dans de nombreuses situations, que ce soit dans les relations familiales, nationales ou internationales.

Il y a de nombreuses variantes des tactiques ingénieuses et clandestines que nous avons apprises pour survivre à l’oppression. A présent, afin d’ôter tout sentiment de honte ou d’autocritique, partons du point de vue que c’est une qualité humaine très créative d’élaborer des stratégies pour contourner les blocages et les obstacles qui nous sont destinés.

Le Manifeste Féminin de Lady Portia a défini un certain nombre de manières selon lesquelles les femmes ont exercé leur intelligence et leur pouvoir face à l’oppression.

Regardons ces concepts d’un peu plus près.

Un homme qui travaille pour un patron qui a mauvais caractère et soucieux de son autorité se retrouve dans un dilemme. Son expérience de l’enfance lui dit que son père (ou ses professeurs) ne toléraient pas de «répartie». Regardez quel est son problème. Il doit étouffer  toute expression, tout sentiment ou questionnement qui pourrait le désigner comme insolent ou comme rebelle s'il s'oppose à son responsable. Il n’y a pas de place ici pour le débat ou la négociation intelligente. Cela crée chez le jeune individu la crainte d’être «mis à l'écart» par rapport aux autres, particulièrement les responsables, et pire que tout, l’expose au risque d’une humiliation publique.

Ces suppositions se transforment en convictions car les peurs naissent à la maison, en classe et sur le terrain de jeu. Dans le monde de l’enfance, il est «normal» d’apprendre la leçon que les plus forts gagnent toujours. Si l’expérience de la vraie vie de l’enfant est plus douce que pour la plupart, par contre, il sera bombardé d’images de guerre et de désordre par la télévision, et ses jeux vidéo deviendront partie intégrante du quotidien du jeune individu, il est probable qu’il va passer des heures chaque semaine à apprendre la meilleure manière de tuer les gens sans broncher. Toutes ces expériences vont poser les jalons dans le jeune cerveau qui détermineront ses réactions inconscientes par rapport au monde.

Maintenant, compte tenu de tout les meurtres et le désordre qu’un enfant est susceptible d’absorber grâce aux médias, et des conflits perturbants qu’il est susceptible de vivre dans sa vie réelle, l’enfant moyen lutte avec des sentiments intenses assez régulièrement. Il y a peu de formations disponibles à la plupart d’entre nous, les adultes, pour l'aider à apprendre à gérer ses sentiments. L’essentiel de notre éducation consiste à réprimer les sentiments. Ceci crée un effet de volcan – nous réprimons tous ces sentiments intenses jusqu’à ce que nous ne puissions plus le supporter, alors arrive la colère.

Combien d’entre nous ont vraiment appris à argumenter, et à nous sentir bien en exprimant nos sentiments lorsque nous sommes en désaccord avec d’autres ? Combien de gens connaissez-vous qui disent : «j’évite la confrontation» alors que ce qu’ils veulent vraiment dire est : «je ne veux me fâcher avec personne». Où avons-nous défini en tant que « vérité» l’idée qu’exprimer une objection ou présenter une nouvelle idée équivalait à créer une confrontation ?
Voyez-vous maintenant comment le lien entre la liberté de parole et l’opposition violente a été accepté comme la norme dans chaque type de relation, que ce soit avec son partenaire, son patron, ou son gouvernement ?

Et c’est là ou nous en sommes maintenant, vous aidant à préparer votre ascension, alors que la plupart d’entre vous portent toujours en eux cette supposition menaçante basée sur la peur dans un recoin sombre de votre système de croyance. Exprimer vos propres sentiments, qu’ils soient en accord avec les autres ou pas, doit sortir de l’intimité et être mis sur la place publique d’une manière beaucoup plus évidente. Ce n’est qu’alors que vos enfants seront heureux d’apprendre à exprimer au monde leurs pensées et leurs sentiments d’une manière diplomatique et décomplexée.

Prenez en compte ceci : en évitant d’exprimer vos vrais sentiments vous jouez le jeu des ténèbres, en témoignant plus de révérence et de respect à l’agresseur qu’il n’en mérite, et en définissant votre supposée «bonté» comme une faiblesse. Il n’existe aucune dichotomie de ce genre. La vérité requiert de l’honnêteté : l’Amour implique la limpidité. Soutenir quelqu’un qui abuse des autres suscite l’illusion que le mal est le pouvoir.
L’argument est souvent avancé que si le patron abuse de son autorité, vous ne pouvez pas vous permettre de vous défendre parce que vous risquez de perdre votre travail. Si c’est ce que vous ressentez vraiment, vous devriez réunir tous les efforts nécessaires pour quitter ce travail immédiatement. Sinon, c’est entretenir le mythe que vous êtes impuissant face à un pouvoir (des ténèbres) plus fort.

Il y a un autre point que nous devons aborder également ici. Si l’un de vos proches souhaite vous empêcher d’exprimer vos sentiments authentiques, alors cette personne n’est pas à considérer comme un ami ou un partenaire et ne devrait pas entrer dans votre vie en quelque qualité que ce soit. Notez que nous suggérons que personne ne devrait avoir la latitude d’adopter une attitude de jugement ou de condamnation critique. C’est de l’oppression travestie en liberté d’expression.

Notre Notre but est le suivant : une attitude respectueuse, dans les deux sens. Personne ne devrait être réprimandé pour exprimer ce qu’il est. Ici nous devons travailler dur pour redéfinir ce que signifient nos paroles. Proférer des insultes ou des bassesses envers un autre n’est pas exprimer qui vous êtes. Vous êtes en train d'apprendre à faire l’expérience de votre Moi divin. Dieu ne réprimande ni n’insulte personne, et vous non plus ne devriez pas le faire – jamais. Dieu ne commence pas une conversation avec vous en pointant du doigt vos erreurs et vos fautes. Les êtres des dimensions supérieures expriment leur Amour les uns envers les autres, pas de suspicion, de reproches ou de moqueries, jamais.

Maintenant, comment pouvez-vous exprimer ce que vous ressentez sans argumenter ?

Il n'est pas facile de prédire comment l’autre personne va réagir. Concentrez-vous plutôt sur le fait de discuter clairement, de la manière la plus neutre et amicale possible, et de dire CE QUE VOUS RESSENTEZ. Soyez attentif que les sentiments ne soient pas exprimés sous la forme : «je pense que vous …» Commencez par la formule : «Quand vous avez fait X j’ai senti Y». Par exemple, «Lorsque vous avez crié après moi, j’ai ressenti de la tristesse», ou «Lorsque vous m’avez laissé au coin à attendre, j’étais bouleversé», ou «Lorsque le délai de grâce a été dépassé, je me suis inquiété».

Vous avez dressé une image simple, facilement gérable. C’est maintenant à l’autre personne de répondre. Attendez. Ecoutez. Si l’autre n’est pas capable d’écouter respectueusement, n’insistez pas, («on ne peut pas faire boire un âne qui n’a pas soif»). Partez, avec votre dignité intacte, et votre taux d’adrénaline inchangé. Rendez-vous à l’évidence. Vous venez juste d’offrir un cadeau à l’autre personne – un exemple de communication raisonnable. Célébrez votre propre bon sens, et lorsque vous vous serez détaché du contact rapproché avec celui qui vous dévalorise en refusant votre invitation calme et simple au dialogue, envoyez-lui de l’amour, sans récrimination ni amertume, et passez à autre chose.

Je peux vous garantir que si vous utilisez cette approche prévenante et sans complication, vous verrez ce que les gens ont tendance à faire immédiatement de leur propre gré, indépendamment de toute demande ou incitation de votre part. Regardez et écoutez respectueusement lorsqu’ils vous répondent, et acceptez ce que vous recevez pour ce que c’est, pas pour ce que vous voudriez que ce soit. Cela seul est la plus merveilleuse réaction que vous puissiez avoir. Cela équivaut à dire : «j’accepte que vous ne m’écoutiez pas, et que vous ne vouliez pas connaître mes attentes».

Si on vous envoie balader ou si on se moque de vous, sachez que vous ne trouverez pas votre bonheur en compagnie de cette personne. Elle a beaucoup de chemin à parcourir, et apprendra beaucoup plus de votre départ qu’elle ne le ferait en discutant avec vous. Rappelez-vous. Ce à quoi vous vous opposez, vous le renforcez. N’accordez pas de crédibilité à la négativité de quelqu’un d’autre en luttant contre lui et en essayant éternellement de vous défendre.

Promettez-vous à présent d’inverser ce qui pour beaucoup d’entre vous est devenu un réflexe ; remplacez les arguments auto-défensifs par l’expression directe et bien conçue de vrais sentiments, rien de moins. Vous allez établir une communication claire et nette et l’expression honnête comme la norme pour tout votre entourage. Vous aurez créé un flot de sentiments affectueux et honnêtes qui peut soulever des montagnes. Voilà le visage de liberté et d’égalité sur lequel nous allons bâtir un Nouvel Âge d’Or. Rien d'autre ne le fera.

Nous sommes le Nouvel Âge d’Or, vous et moi, dans nos cœurs, nos actes et dans nos rêves.

Je suis votre Sanat Kumara, ne faisant qu’Un avec la Compagnie du Ciel et avec vous, chers amis.

Je suis toujours avec vous.

Transcrit par Kathryn E. May, le 12 juillet 2014, 3H00, Cleveland, Ohio.
www.whoneedslight.org

Lire l’intégralité : La Vérité fera de vous des Hommes libres :http://canalisations-marie.blogspot.fr/2014/07/6-2107-sanat-kumara-la-verite-fera-de.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire