Le 5 mai, Tom a fait monter dans le sud de la France un chant puissant, pour tous les habitants de la Terre …
Tout d’abord, lorsqu’on découvre que l’atelier réunira 400 à 500 personnes dans un auditorium, l'on se dit que cela va être un atelier … spécial, loin des 40-50 personnes habituelles.
Surprise des plus agréables, l’auditorium du Centre de Congrès Pierre Baudis où se déroulait cette journée, “Emergence d’un monde nouveau” organisée par les Editions Ariane le 5 mai, est une salle très confortable, aux fauteuils de velours bleu roi.
Tom Kenyon a expliqué qu’il allait d’abord présenter l’effet des sons sur le cerveau, ceci à l’intention des personnes qui avaient besoin de satisfaire leur cerveau gauche (siège du langage, ce cerveau nourrit la logique. C’est ici que le mental, pour les personnes mentales, a besoin d’explications). Pour ensuite laisser de plus en plus place au chant au cours de la journée (chant qui s’adresse, lui, au cerveau droit qui permet de “décoller” (sic), c’est le cerveau intuitif – à partir du moment où le chant ne comporte pas de paroles, sinon, on retomberait sur l’activité du cerveau gauche qui chercherait à en comprendre le sens).
Le décor : une scène, deux chaises. Tom est assis face à un micro, une traductrice ses cotés, un grand écran au-dessus. A ses pieds un tambour chamanique (le leitmotiv du tambour étant destiné au tout début à éveiller notre cerveau droit) et un bol de cristal pour seuls instruments, hors sa voix.
Au cours de l’atelier, les chants sont allés crescendo.
D'abord le matin, une petite harmonisation, puis un chant axé sur le pelvis, un autre sur le cœur. Pour ce dernier, Tom a chanté un long mantra, de façon à appeler Kwan yin et les autres déesses de la compassion. Il nous a été conté l’histoire selon laquelle Kwan Yin aurait atteint l’état d’éveil en écoutant inlassablement le son de l’océan, son flux et reflux, telles les notes répétitives d’un tambour. Dans le tambour chamanique, l’esprit de l’animal qui forme l’instrument est censé guider le rythme. Ceci pour la matinée.
En début d'après-midi, ce dimanche-là, Tom a continué à faire entendre sa voix, toujours plus haut. C’est alors qu’il a demandé cette fois aux participants de se centrer sur leurs os (notamment sur le fémur). Pourquoi les os ?
Les os sont un “portail”
“They carry the energy of the beeing” a-t-il expliqué dans sa langue maternelle, c’est-à-dire qu’ils portent l’énergie de l’être. C’est là que se trouve le Chi, le Prana, de manière compressé. C’est d’ailleurs dans la moelle épinière contenue dans nos os que prennent naissance les diverses cellules du corps. Dans cette grotte court le fluide qui donne la vie.
Voilà pourquoi les reliques des Saints hommes sont très puissantes (Tom nous a parlé de la force qu’avaient eu pour lui les os de St François d’Assises, dans la ville du même nom). Lorsqu’on meurt, il reste dans les os comme une émanation (NDE: Ils enferment une telle puissance que lors de leur crémation, parfois, des perles en sortent - voir les photos des reliques de Bouhhas, ici).
Les os sont composés d’une structure de cristaux de silice, du calcium… qui contiennent l’information. D’où aussi certaines méditations qui appellent la lumière jusque dans la profondeur des os…
Ce chant-là fut très puissant. Par moment, Tom imitait le vent afin que le son s’engouffre dans les parois de nos squelettes.
Depuis trente années que Tom Kenyon chante, jamais son chant n’a été aussi vibratoirement fort, nous a-t-il révélé par la suite. S’étant enquis de la raison auprès de ses guides, les Hathors, il lui a été répondu que le but même de l’évènement en était l’explication, le lien triangulaire France, Canada, Chili. Aussi, ce dimanche-là, en début d’après-midi, Tom a-t-il chanté pour toute la terre, pour nous, pour vous, pour toutes les personnes réceptives, même celles faisant alors leur lessive (d’autant que cet acte purificateur est des plus sacrés, a-t-il ajouté).
Toute cette journée fut entrecoupée de longs moments de pause. L’après-midi notamment, Tom a incité les participants à aller dans le parc jouxtant l’auditorium pour écouter le chant de la nature. Ceci afin que notre cerveau se rende compte que quelque chose avait changé...
Tout le long de l’atelier, Tom a demandé le silence : pas d’applaudissements, des sorties de la salle en silence, des pauses tout aussi silencieuses. Ce fut largement respecté. Evidemment, nous avions tous envie d’en tirer le meilleur.
Merci de tout cœur à toutes les personnes qui ont fait que j’y assiste,
de manière inattendue
(il faut dire que j’ai été complètement à plat les deux jours qui ont suivis...)
Colibri
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