mardi 28 août 2012

Quels sont ces secours au chevet des malades "terminaux" de l’autre cote du voile

Extrait "Missionnaires de la lumiere", Chico Xavier 
Tome 3, p. 94 et s.

Un groupe de huit personnes « desincarnees » - l’on pourrait dire des sortes de guides de l’autre cote du voile - survint la nuit au chevet d’une malade pour lui prodiguer des soins et pour rallonger sa vie sur terre, afin qu’elle ait le temps de regler certaines de ses affaires avant de quitter la vie.
Le medecin Andre Luiz, celui-la meme qui a dicte le film Nosso Lar et autres tomes, continue son apprentissage et interroge le groupe present autour de la malade. Notez que le gras des caracteres n'est pas du livre lui-meme.

(Andre Luiz) "–  Et  y  a-t-il  des  tâches  spécialisées  pour  chaque groupe de cette nature ?
– Parfaitement. Le nôtre, par exemple, fit remarquer Francisco, aimablement, se destine au réconfort des malades et des agonisants.  De  manière  générale,  les  conditions  de lutte pour les infirmes sont plus difficiles la nuit. Les rayons solaires, pendant les heures diurnes, détruisent une grande partie des créations mentales inférieures des malades en état fragile, la même chose ne se produisant plus la nuit, quand le magnétisme lunaire favorise  les  créations de n'importe quelle espèce, bonne ou mauvaise. Pour cette raison, notre
effort se doit d'être vigilant. Presque personne dans le cercle de nos frères incarnés ne connaît l'étendue de nos travaux de secours. Ils demeurent dans un champ de vibrations bien différentes des nôtres et  ils ne peuvent saisir ni percevoir notre aide. Mais cela n'a pas d'importance. D'autres bienfaiteurs, bien plus élevés que ceux dont  nous pouvons avoir une connaissance directe, veillent sur nous et nous inspirent, avec dévotion, dans le domaine des obligations communes, sans que nous puissions en voir la forme d'expression dans les travaux relevants des desseins divins.
 Et peut-être parce que je souriais, admirant son idéal de renoncement  serein et sanctifiant, mon interlocuteur sourit également et ajouta :
 – Oui, mon ami, réclamer compréhension et résultats des individus et  situations, encore incapables de nous les donner, constitue une exigence plus cruelle que la demande de récompenses immédiates.
 C'était bien la vérité convaincante. Le Frère Franciscose  maintenait  dans  la  logique  la  plus  élevée.  Ceux qui aident quelqu'un,  intéressés par la reconnaissance ou la compensation, demeurent les yeux fermés au concours divin et invisible qu'ils reçoivent d'En Haut. Ils  exigent que d'autres reconnaissent leur position de bienfaiteurs, mais ne se rappellent jamais que des amis sages et affectueux leur offrent la meilleure coopération des plans supérieurs, sans leur réclamer la moindre note de gratitude personnelle.
 Ils sont nombreux les frères semblables, continua mon  interlocuteur, interrompant mes réflexions intérieures, qui se réunissent, après la mort du corps, dans des tâches
de soutien fraternel, dès qu'ils atteignent les premiers degrés de l'escalier de la purification. De ce qu'il m'est possible de juger, de tels travaux en faveur des hommes sont des plus édifiants  et  dignes.  Les  compagnons  incarnés ne peuvent que  rarement comprendre  les  afflictions  des  infirmes  en position désespérée ou des mourants prêts à partir quand ils sont en excellente condition de santé physique. Mais nous autres,  dans  le  cadre  de  réalités  plus  fortes,  nous  savons qu’il  est  bien  souvent  possible  d'effectuer  des  réalisations vraiment  sublimes  de  nature  spirituelle,  en  peu  de  jours, dans ces circonstances, après de longues années d'activités inutiles. Sur le lit de mort, les créatures sont plus humaines et  plus  dociles.  On  dirait  que  la  maladie  intransigeante affaiblie  les  instincts  les  plus  bas,  atténue  les  ardeurs  les plus vives des passions inférieures, désanimalise l'âme, lui ouvrant tout autour des interstices bénis par où pénètre la lumière  infinie.  Et  la  douleur  va,  renversant  les  lourdes
murailles  de  l'indifférence,  de  l'égoïsme  cristallisé  et  de l'amour-propre  excessif.  Alors,  la  grande  compréhension
devient possible. Des leçons admirables atteignent la créature  qui,  bien  qu'avec  pâleur,  perçoit  la  grandeur  de
l'héritage divin. Son héroïsme s'accentue et en son cœur et pour toujours, des messages vivants d'amour et de sagesse
se  gravent.  Dans  l'épaisse  nuit  de  l'agonie  commence  à
briller  l'aurore  de  la  vie  éternelle.  Et  à  ces  clartés  indistinctes, nos principes sont facilement acceptés, la sensibilité démontre  de  sublimes  caractéristiques  et  la  lumière immortelle lance des jaillissements d'un pouvoir infini dans les recoins de l'esprit.
 Mon interlocuteur fit une longue pause et conclut : 
– De cette manière, nous arrivons à effectuer un service d'assistance efficace, véhiculant de nouvelles valeurs dans le champ  de  la  fraternité  et  du  bien  légitime.  N'avez-vous jamais observé la patience inespérée de graves malades, le calme de certains infirmes incurables et la suprême acceptation  de  la  majorité  des  mourants  ?  Bien  souvent,  de pareilles  édifications,  incompréhensibles  pour  les  incarnés qui  les  entourent,  constituent  le  fruit  de  l'effort  de  nos groupes de secours itinérants."


A tout ceux et celles qui se preparent et a leur famille
(je peux envoyer le livre en PDF a qui est assez interesse pour me le demander)

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