samedi 28 juillet 2012

Exercice pour prendre de la distance par rapport au corps dense

Habitants d'une tunique de peau...

Recevez, frères, le Grand Amour universel... Nous aimerions que vous vous sentiez plus près de nous. Plus près de nous, sans vous sentir des êtres à part. Plus conscients de vos propres responsabilités. Ne prenez pourtant pas nos paroles comme une manne dont vous devez tout attendre. C'est vous qui devez tout attendre de vous, qui devez, vous le savez bien, éliminer les habitudes de votre corps, de votre âme, de votre esprit. Chaque rencontre en conscience doit être pour vous, nous vous en prions, un pas de plus vers la paix, vers votre réalisation et non la répétition de la précédente.

Nous voudrions vous aider à réaliser un peu plus encore le fait que vous ne devez pas vous assimiler, consciemment ou inconsciemment, au corps que vous habitez. Bien sûr, vous êtes en accord avec cela dans la théorie... mais pas entièrement dans les faits. Vous vous sentez encore trop uniquement hommes et femmes de chair. Apprenez donc à prendre un peu plus de distance par rapport à votre corps dense. Pour cela, il est bon que vous travailliez une fois de plus sur vous-même, que vous vous sentiez habiter à l'intérieur d'un vêtement, votre peau. Il s'agit d'un exercice très simple, un peu une sorte de préparation à la séparation des corps. Notre but n'est pourtant pas que vous en veniez à cette séparation. Notre but est que vous vous sentiez un peu plus authentiquement vous-mêmes, habitants d'une tunique de peau. Cela vous aidera, par une prise de conscience concrète, à mieux faire passer à travers vous les courants de forces aptes à vous guérir et à guérir.

Vous essayerez de pratiquer l'exercice - ou plutôt la prise de conscience - suivante, seul puis en petits groupes, une ou deux fois par semaine :
Restez allongés sur le sol, pas sur un lit, le dos bien à plat, dans la pénombre. Fermez les yeux après avoir pris soin pour le haut du corps d'avoir adopté une tenue vestimentaire légère. Pratiquez pendant quelques minutes de profondes et lentes inspirations, puis créez des tensions brutales et brèves de tous les muscles de votre corps.

Cela achevé, imaginez votre corps physique ne plus faire qu'un avec le sol, s'alourdir, s'y enfoncer. Quand cette perception sera achevée, portez attention au bruit de votre petite centrale énergétique intérieure... En fait, il s'agit plutôt d'une grande centrale aux capacités illimitées.

Vous prendrez alors conscience d'un petit son aigu qui, peu à peu, se fera à la fois de plus en plus sonore et plus subtil, plus rapide dans ses vibrations internes. Ce sera le chant du prâna qui coule dans vos veines de lumière.

Dans un premier temps, vous irez jusqu'à ce point, sans plus. C'est un conseil ferme. Vous comprendrez le pourquoi de la nécessité d'une tenue vestimentaire légère et surtout d'une grande liberté de mouvement au niveau de la taille et des reins.

Extrait de  "Ils m'ont dit"
Daniel Meurois-Givaudan

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