mardi 31 juillet 2012

S'adresser a notre soi superieur pour toute requete contre la culpabilite ou memoire cellulaire

- « Lorsqu'on parvient à situer enfin l'origine d'une vieille culpabilité enfouie qui engendre chez nous des maux physiques, c'est une bonne chose... mais y a-t-il une façon de se débarrasser définitivement du sentiment de culpabilité en question ? »

Ce travail demande une certaine forme de maturité permettant de s'adresser à son être intérieur. Il faut savoir que ce qui vit le sentiment de culpabilité, c'est la personnalité de surface, celle qui n'appartient pas à l'être profond, celle qui ne concerne pas l'esprit... ce que les Orientaux appellent en quelque sorte l'atma. La culpabilité ne concerne pas l'atma. L'atma, c'est le vrai vous-même tel que vous savez que vous êtes au fin fond de votre cœur.

L'atma n 'est jamais atteint, n 'est jamais contaminé par quoi que ce soit ! C'est la véritable étincelle divine parfaite, de tous temps, quoi qu'il se passe, quoi qu'il arrive. Il faut donc que dans vos moments de prière ou de méditation, vous vous adressiez à cet atma. Adressez-vous véritablement à lui comme à un être qui se trouve face à vous et demandez-lui de vous guérir des illusions au milieu desquelles vous êtes présentement empêtrés dans cette existence.

Si vous le souhaitez, donnez un nom à votre atma de façon à vous le rendre plus tangible. Sachez qu'il n'est besoin de rien d'autre que d'un peu d'amour et de confiance pour qu'il vous entende, parce qu'il est vous au plus profond de vous-même.

Cette indication est également valable pour désamorcer tout ce que vous appelez les mémoires cellulaires. La mémoire cellulaire est dépendante de toutes les manifestations de l'ego.

L'atma n'est pas non plus concerné par elle : il en est le spectateur, il enregistre ce qui se produit en un certain point... mais n'est jamais touché. Voilà pourquoi c'est lui que vous devez rechercher et voir en vous, c'est à lui que vous devez vous adresser car il est la Présence divine en vous.

Quel que soit le trouble dont les uns et les autres puissiez souffrir, vous ne devez jamais, pas un seul instant, perdre de vue le fait que ce n'est pas vous qui êtes atteint.

C'est le miroir de vous-même qui est tâché, qui est touché.

Le tout est de ne pas se prendre au jeu de ce miroir. Vous me direz, bien sûr, qu'il est facile de raisonner intellectuellement de cette façon mais que pour incarner une telle réalité c'est tout à fait autre chose. Il est exact que c'est tout à fait autre chose ! Mais dans un premier temps, il faut savoir prendre conscience d'une réalité... pour aller ensuite résolument à la rencontre de sa vérité.

Voilà pourquoi nous vous conseillons d'aller à la rencontre de vous-même en baptisant le véritable vous-même d'un nom qui demeurera secret et qui appartiendra au jardin de votre cœur !


Extrait de "Ils m'ont dit"
Daniel Meurois-Givaudan

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