samedi 30 juillet 2011

Fascinant, fascinant, fascinant ; complètement fascinant !

I dreamed I was an eagle...




Source : Youtube (Voir ici)
Mise en musique par Colibri avec Wagner, carmina burana

Quelle beauté fascinante que ce regard direct aux couleurs orangées, ces serres prêtes à la détente, le déploiement élégant et ventilé des ailes de cette "chouette-aigle" (à moins que ce soit un "aigle-hibou" ?).
Faites-vos jeux : en anglais, c'est un "Eagle-owl". Bref, un très bel oiseau, quel que soit son nom.


Pour admirer ce jeu de plumes un peu plus longuement, 
attachez-vos ceintures, c'est parti :





(merci Gerald ;-)
***

Aucun rapport avec la fable de La Fontaine (éditée en 1668 !) : L'Aigle et le Hibou.
Mais enfin, pour le plaisir, la voici quand même qui nous apprend à nous "défier de notre vanité ou amour-propre" (source : shanaweb.net/lafontaine/l-aigle-et-le-hibou) :

L'Aigle et le Chat-huant leurs querelles cessèrent,
Et firent tant qu'ils s'embrassèrent.
L'un jura foi de Roi, l'autre foi de Hibou,
Qu'ils ne se goberaient leurs petits peu ni prou.
Connaissez-vous les miens ? dit l'Oiseau de Minerve.
- Non, dit l'Aigle.- Tant pis, reprit le triste Oiseau.
Je crains en ce cas pour leur peau :
C'est hasard si je les conserve.
Comme vous êtes Roi, vous ne considérez
Qui ni quoi : Rois et Dieux mettent, quoi qu'on leur die,
Tout en même catégorie.
Adieu mes nourrissons si vous les rencontrez.
- Peignez-les-moi, dit l'Aigle, ou bien me les montrez.
Je n'y toucherai de ma vie.
Le Hibou repartit : Mes petits sont mignons,
Beaux, bien faits, et jolis sur tous leurs compagnons.
Vous les reconnaîtrez sans peine à cette marque.
N'allez pas l'oublier ; retenez-la si bien
Que chez moi la maudite Parque
N'entre point par votre moyen.
Il avint qu'au Hibou Dieu donna géniture,
De façon qu'un beau soir qu'il était en pâture,
Notre Aigle aperçut d'aventure,
Dans les coins d'une roche dure,
Ou dans les trous d'une masure
(Je ne sais pas lequel des deux),
De petits monstres fort hideux,
Rechignés, un air triste, une voix de Mégère.
Ces enfants ne sont pas, dit l'Aigle, à notre ami.
Croquons-les. Le galand n'en fit pas à demi.
Ses repas ne sont point repas à la légère.
Le Hibou, de retour, ne trouve que les pieds
De ses chers nourrissons, hélas ! pour toute chose.
Il se plaint, et les Dieux sont par lui suppliés
De punir le brigand qui de son deuil est cause.
Quelqu'un lui dit alors : N'en accuse que toi
Ou plutôt la commune loi
Qui veut qu'on trouve son semblable
Beau, bien fait, et sur tous aimable.
Tu fis de tes enfants à l'Aigle ce portrait ;
En avaient-ils le moindre trait ?

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